Le Centre d’Informatique pour la Région Bruxelloise (CIRB) achève la livraison de tablettes tactiles aux écoles secondaires désireuses d’utiliser ce nouvel outil pédagogique pour leurs élèves. Cet équipement faisait partie des trois options d’équipement offertes aux écoles secondaires dans le cadre du Plan Multimédia, les deux autres choix étant un package PC ou un package projecteur interactif.
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L'option « tablettes » (des iPad 4 Retina avec connexion wifi et 16 Go de mémoire) a été choisie par 33 écoles. Celles-ci reçoivent également un chariot sécurisé pour transporter facilement les iPad d'une classe à l'autre et les conserver à l'abri du vol. Le choix des iPad se base sur la recommandation du fournisseur sélectionné par appel d’offre pour les 3 options de ce nouveau déploiement du Plan Multimédia, sur base d’un cahier des charges technique neutre en termes d’appareils et de marques.
À l'Institut Marie-Immaculée Montjoie d’Anderlecht, les tablettes seront utilisées par les classes de langues et de sciences : « Les tablettes permettent de mieux illustrer les cours et de capter davantage l'attention des élèves qui baignent dans cet environnement. Ils sont donc plus calmes et assimilent mieux les matières. Les professeurs utilisent des vidéos, des cours en PDF, différents documents graphiques que les élèves consultent sur leur tablette. Les élèves peuvent consulter les contenus multimédias hors de l'école sur le matériel de leur choix. »
L'arrivée des tablettes enthousiasme M. Islamaj, directeur de l’institut COOVI : « Les tablettes nous seront très utiles pour les cours de la section Restaurant-Cuisine. Elles apportent une plus grande interaction dans la pratique et permettent une plus grande participation des élèves. L’école doit innover et les tablettes, comme outil au service de la pédagogie, s’intègrent parfaitement dans cette vision. »
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Balises : CIRB, Bruxelles, Plan multimédia

En Belgique et, plus particulièrement encore, en région francophone du pays, les manuels scolaires numériques sont encore quasiment aux abonnés absents. Les éditeurs commencent seulement à s’y intéresser. Lisez: à consentir les premiers investissements. Mais de manière prudente, se limitant à certaines collections, limitant le contenu à des formes qui n’impliquent pas trop d’investissements.
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Balises : Manuels scolaires

Les tablettes se multiplient dans les écoles. Beaucoup se disent enthousiastes, peu sont formés.
L’école de demain sera-t-elle numérique ? En juin 2011, les gouvernements wallon, de la Communauté française et de la Communauté germanophone avaient présenté leur projet sur « l’école numérique de demain ».
Au terme d’un appel à projets pour l’utilisation innovante des TIC (technologies de l’information et de la communication), 28 expériences-pilotes avaient été retenues dans autant d’écoles : utilisation d’iPod comme ordinateur, création de blog, intégration des TIC en immersion néerlandais…
Plus récemment, la Ville de Bruxelles a, elle, lancé le projet « Tablettes » : cinq classes de 24 élèves entre 11 et 13 ans ont reçu, en prêt, sans frais, une tablette qu’ils peuvent utiliser à certains cours, sur demande de l’enseignant.
Ça, c’est pour la méthode douce. La dure a été appliquée dans deux écoles de Flandre (Blankenberge) où les élèves de 12 à 19 ans sont désormais censés posséder une tablette iPad ou en louer une (160 euros par année scolaire).
Forcé ou suggéré, payant ou gratuit, par la porte ou par la fenêtre, le numérique entre donc de plus en plus à l’école, avec le bienveillant soutien, quoique souvent discret, de ceux qui en font commerce. Avec quel succès ?
Pour les tenants du numérique, l’informatique ne serait rien moins que l’une des plus grandes nouveautés pédagogiques de ces 20 dernières années, la seule, entend-on même, qui puisse apporter quelque chose à l’élève et le motiver.
D’autres tentent de lui faire barrage, estimant que l’école version craie et tableau noir est peut-être l’un des derniers bastions du papier. Que la Communauté française se cache derrière ses tableaux interactifs pour ne pas voir la perte du lien entre le prof et l’élève ou à tout le moins qu’il suffit d’une (vulgaire) tablette pour les réconcilier, les « (re)connecter ». Et, enfin, que la facture est trop élevée pour un résultat fort aléatoire.
Mais tous, ou presque, sont plus ou moins d’accord sur un point : les enseignants sont insuffisamment formés aux nouvelles technologies.
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